Histoire pour enfants dès 4 ans, 
La carte des nuages, 
Michaël Escoffier, Kriss Di Giacomo, 
Kaléidoscope, 13 euros 

Présentation de cette histoire pour enfants : Le jour où Kumaï l’orang-outang recueille un oisillon blessé, sa vie est chamboulée. Comment une si petite chose peut provoquer en elle une si grande émotion ? Kumaï fait tout pour le protéger des dangers de la jungle. Jusqu’au moment où l’oiseau prend son envol…

Mon avis : Aujourd’hui, je vous invite à découvrir une chouette histoire pour enfants des éditions Kaléidoscope de Michaël Escoffier, un auteur dont je vous ai déjà parlé sur le blog avec par exemple Le jour où j’ai perdu mes super pouvoirs, Bonjour facteur ou encore Les deux petits monstres.

Dans cette histoire pur enfants, nous retrouvons Kumaï, une femelle orang-outan qui un jour découvre un petit oisillon, nommé Piou, en détresse. Elle décide aussi de l’adopter et de prendre soin de lui comme si c’était son propre enfant. Elle ne le quitte pas des yeux et le protège même un peu trop. Elle sait aussi qu’un jour, Piou prendra son envol. Elle redoute ce jour et a peur qu’il se perde. Elle décide alors de lui faire une carte des nuages pour qu’il retrouve toujours son chemin.

 

Cette histoire pour enfant est tout simplement adorable. Elle est simple et touchante à la fois. Elle évoque avec subtilité l’amour des parents, même s’ils ne sont pas les parents biologique. On pourrait faire le lien avec l’adoption. Kumaï, ici, n’hésite pas à prendre soin de ce petit qui ne lui ressemble pas du tout. Mais là où l’amour continue également, c’est de réussir à laisser les enfants prendre leur envol, comme va le faire Piou.

C’est une histoire à lire avec les jeunes enfants dès 4 ans, sans problème. Je pense qu’ils seront facilement touchés par cette histoire douce, pleine de sensibilité et d’amour. C’est un moyen d’évoquer avec eux le thème de l’adoption par exemple.

Je ne suis pas très fan du style de l’illustratrice. Le coup de crayon n’est pas forcément ce que j’apprécie dans les livres pour enfants. Toutefois, j’aime le côté expressif de Kumaï, comme sur cette photo au dessus. C’est très réussi.

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