Manga dès 14 ans, 
Les cerisiers fleurissent malgré tout, 
Keiko Ichiguchi, 
Kana, Made In, 15 euros

Présentation de ce manga : Une Japonaise, vivant en Italie, revient régulièrement au Japon et en profite pour rendre visite à son ancienne institutrice. Elle promet à la vieille dame de revenir la voir au printemps, lorsque les cerisiers seront en fleurs. Mais un tremblement de terre frappe le Japon, nous somme le 11 Mars 2011.

Mon avis : Aujourd’hui, je vous invite à découvrir un très beau manga des éditions Kana.

Le 11 mars 2011, il y a tout juste 10 ans, le Japon connaissait une catastrophe aux lourdes conséquences : un tremblement de terre, un tsunami, Fukushima. Tout le monde a ce souvenir en tête. Personnellement je me souviens que j’étais dans le Sultanat d’Oman et que j’avais une amie Japonaise qui nous racontait cela de son point de vue, surtout qu’elle avait de la famille au Japon. Le Japon s’est relevé de cette catastrophe mais elle a laissé des traces et surtout des milliers de personnes ont perdu la vie.

Ce manga nous fait découvrir cette période par le biais du personnage de Itsuko, une jeune japonaise qui vit en Italie et qui est mariée a un Italien. Alors qu’elle a fait la promesse à son institutrice de venir regarder avec elle les cerisiers en fleurs au printemps 2011, la catastrophe qui frappe le Japon remet sa promesse en cause. Itsuko se sent impuissante, voir même lâche de ne pas être auprès des siens en ces temps si douloureux. Elle n’hésite pas à faire ce voyage que tout le monde lui déconseille.
Ici je vous résume très grossièrement l’histoire, car on parle également beaucoup d’Istuko et de son parcours avant d’arriver au centre du sujet. J’ai compris pourquoi cela, en lisant les pages bonus à la fin de l’ouvrage. 

J’ai beaucoup aimé ce manga qui est un one-shot. Il se lit avec plaisir et émotion. On ne peut imaginer ces douloureux moments qu’on vécu tous les Japonais. La peur, l’angoisse et l’horreur de ces images, de voir son pays ravagés en si peu de temps. J’avoue que j’aurai aimé avoir un peu plus de profondeur à ce sujet car on parle des émotions d’Itsuko, mais assez peu des émotions du peuple Japonais et comment l’histoire a été vécu par sa famille. Toutefois, il y a d’autres moments très attachants, notamment l’enfance d’Istuko et même son histoire avec son institutrice. C’est surtout un manga plein d’espoir, et le titre y fait déjà allusion. En lisant les pages après l’histoire, on comprend que cette histoire est celle de l’auteure, même si elle n’a pas donné son nom à son héroïne. 

C’est un manga que je conseillerai aux ados aux alentours de 14 ans. Je pense que c’est un bon récit pour découvrir ce moment tragique de l’histoire Japonaise. C’est un récit qui est facile à lire et à suivre. C’est également un manga qui pourra plaire aux adultes.
J’ai également beaucoup aimé les dessins de ce manga qui sont très fins et soignés.
J’ai aussi aimé les pages bonus que l’on trouve après l’histoire et qui viennent compléter les informations de ce récit. C’est très intéressant tant sur le travail de l’auteur pour concevoir ce manga, que sur les évènements qui ont eu lieu.

Un chouette manga à découvrir ! 

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